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Armement : la liste de courses à 377 milliards de l’Allemagne

October 27, 2025
in News
Germany’s new €377B military wish list
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BERLIN — Friedrich Merz a affiché clairement ses ambitions en mai dernier : faire de la Bundeswehr “l’armée conventionnelle la plus forte d’Europe” et s’engage à lui donner “toutes les ressources financières dont elle a besoin”.

Cinq mois plus tard, le chancelier allemand souhaite mettre des équipements en face de ces ambitions, selon de nouveaux documents internes du gouvernement vus par POLITICO.

Une liste tentaculaire de 39 pages présente 377 milliards d’euros d’achats souhaités dans les domaines terrestre, aérien, maritime, spatial et cyber. Elle donne un aperçu de la planification des achats d’armements qui seront précisés dans le budget 2026 de l’armée allemande, mais nombre d’entre eux sont des acquisitions à plus long terme pour lesquelles il n’existe pas de calendrier précis.

Dans l’ensemble, il s’agit d’une feuille de route exhaustive pour la modernisation de la défense allemande, attendue depuis longtemps, en s’appuyant fortement sur l’industrie nationale.

Sur le plan politique, ce timing coïncide avec le changement de mode de financement de Friedrich Merz. Depuis le printemps, Berlin s’est efforcé d’exclure la défense de son frein constitutionnel à l’endettement, permettant ainsi des dépenses pluriannuelles soutenues au-delà du fonds spécial de 100 milliards d’euros, presque épuisé, mis en place sous le mandat de l’ancien chancelier Olaf Scholz.

Des éléments de la liste arriveront par la suite, en plus petites tranches, lorsqu’ils seront suffisamment prêts pour faire l’objet d’un vote de la commission parlementaire du Budget — dont l’approbation est obligatoire pour les tous les marchés supérieurs à 25 millions d’euros.

Des centaines de milliards

D’après les documents, la Bundeswehr compte lancer environ 320 nouveaux projets d’armement et d’équipement au cours du cycle budgétaire de l’année prochaine. Parmi ces projets, 178 ont un contractant répertorié. Les autres restent “ouverts”, ce qui montre qu’une grande partie du plan de modernisation militaire est encore à l’étude.

Les entreprises allemandes dominent les appels d’offres identifiables avec environ 160 projets, représentant environ 182 milliards d’euros, liés à des entreprises nationales.

Rheinmetall est de loin le plus grand gagnant. Le groupe basé à Düsseldorf et les entreprises dans lesquelles il détient des participations apparaissent dans 53 lignes distinctes pour plus de 88 milliards d’euros. Dans le détail, environ 32 milliards reviendraient directement à Rheinmetall et 56 milliards à des filiales et coentreprises, comme KNDS pour les programmes de véhicules de combat Puma et Boxer.

Le document prévoit la livraison d’un total de 687 Puma, dont 662 versions de combat et 25 véhicules d’entraînement à la conduite, d’ici à 2035.

Dans le domaine de la défense aérienne, la Bundeswehr a l’intention d’acquérir 561 systèmes de tourelles à courte portée Skyranger 30 pour la protection contre les drones et la protection à courte portée — un programme entièrement sous la direction de Rheinmetall. Des millions de grenades et de munitions pour fusil sont également prévues.

Diehl Defence apparaît comme le deuxième pilier industriel de la Bundeswehr après Rheinmetall. Le fabricant bavarois de missiles figure sur 21 lignes d’approvisionnement pour un total de 17,3 milliards d’euros.

La part la plus importante revient à la famille IRIS-T, qui devrait constituer la colonne vertébrale de la future architecture de défense aérienne de l’Allemagne. Selon le document, la Bundeswehr envisage d’acheter 14 systèmes IRIS-T SLM complets d’une valeur de 3,18 milliards d’euros, 396 missiles IRIS-T SLM pour environ 694 millions et 300 missiles IRIS-T LFK à courte portée pour 300 millions. L’ensemble de ce poste de dépenses s’élève à environ 4,2 milliards d’euros, ce qui fait d’IRIS-T l’un des programmes de défense aérienne les plus importants de la planification de la Bundeswehr.

Les drones gagnent également du terrain sur la liste des souhaits militaires.

La Bundeswehr souhaite étendre sa flotte de drones armés Heron TP, développés par l’entreprise israélienne IAI, et d’acheter pour environ 100 millions d’euros de nouvelles munitions ; ainsi qu’une dizaine de nouveaux drones tactiques LUNA NG pour un montant d’environ 1,6 milliard d’euros. Pour la marine, quatre drones maritimes uMAWS figurent dans le plan pour un montant estimé à 675 millions, qui comprendra les pièces de rechange, la formation et la maintenance.

Plusieurs des nouveaux projets les plus coûteux de la Bundeswehr ne se situent ni sur terre, ni en mer, ni dans les airs, mais en orbite. La liste comprend pour plus de 14 milliards d’euros de programmes de satellites, dont de nouveaux gestionnaires, des stations de contrôle au sol modernisées et, plus ambitieux encore, une constellation de satellites en orbite terrestre basse d’une valeur de 9,5 milliards d’euros pour assurer une connectivité constante et résistante aux brouillages pour les troupes et les postes de commandement.

Cette initiative va dans le sens du plan de 35 milliards d’euros du ministre de la Défense Boris Pistorius visant à renforcer la “sécurité spatiale” de l’Allemagne.

La moitié des achats commandés aux industriels allemands

L’un des projets les plus controversés de la liste de la Bundeswehr est l’acquisition potentielle de 15 avions F-35 de Lockheed Martin, d’un coût d’environ 2,5 milliards d’euros dans le cadre du système américain de ventes militaires à l’étranger (Foreign Military Sales).

Cela permettrait à l’Allemagne de conserver son rôle de “partage nucléaire” (le pays prend part à des programmes d’utilisation de l’arme nucléaire tout en n’en étant pas pourvu), mais aussi sa dépendance aux Etats-Unis en matière de maintenance, des logiciels et d’accès aux données de mission. Cela pourrait également être le signe qu’elle se tourne davantage vers un armement américain qu’elle ne peut pas remplacer, au moment même où les tensions politiques s’aggravent au sujet de l’avion de combat de sixième génération franco-germano-espagnol, le Future Combat Air System.

Ce cadre américain apparaît dans d’autres projets de premier plan.

La Bundeswehr prévoit d’acheter 400 missiles de croisière Tomahawk Block Vb pour environ 1,15 milliard d’euros, ainsi que trois lanceurs Typhon de Lockheed Martin d’une valeur de 220 millions — cet équipement fournirait à l’Allemagne une portée de frappe de 2 000 kilomètres.

Le plan provisoire de la marine concernant les avions de patrouille maritime, d’une valeur de 1,8 milliard d’euros pour quatre Boeing P-8A Poseidon, s’inscrit également dans le cadre des ventes de matériel militaire à l’étranger.

Ces trois équipements lient les futures capacités de frappe et de surveillance de Berlin au contrôle des exportations et du soutien des Etats-Unis.

Au total, environ 25 projets liés à l’étranger, d’une valeur approximative de 14 milliards d’euros, apparaissent clairement dans la planification interne de la Bundeswehr, soit moins de 5% du total des dépenses demandées, qui s’élèvent à 377 milliards d’euros.

Pourtant, ils représentent la quasi-totalité des capacités stratégiques, nucléaires et à longue portée de l’Allemagne, allant des avions certifiés pour l’arme nucléaire jusqu’aux systèmes de frappe en profondeur et de surveillance maritime.

En revanche, près de la moitié de la liste relève de l’industrie allemande et concerne des véhicules blindés, des capteurs et des munitions. Sur le plan financier, les entreprises nationales dominent ; sur le plan politique, cependant, les quelques systèmes étrangers définissent les rôles militaires les plus sensibles du pays.

Cet article a d’abord été publié par POLITICO en anglais, puis a été édité en français par Jean-Christophe Catalon.

The post Armement : la liste de courses à 377 milliards de l’Allemagne appeared first on Politico.

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