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La communication chaotique d’Ursula von der Leyen

October 2, 2025
in News
Ursula von der Leyen’s communications breakdown
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BRUXELLES — Si la carrière des responsables politiques dépend de leur capacité à communiquer clairement avec les masses, la présidente de la Commission européenne semble avoir un problème.

Ceux qui comptent sur les communicants d’Ursula von der Leyen pour obtenir des informations ― journalistes, lobbyistes et même d’autres membres du personnel de la Commission ― se plaignent qu’il n’a jamais été aussi difficile de découvrir la vérité. Depuis le début du second mandat de l’Allemande en décembre, son équipe a été critiquée pour ne pas avoir été totalement ouverte ou pour avoir donné des informations confuses, contradictoires ou trompeuses, selon les 12 responsables de la Commission, lobbyistes, experts en politique de l’UE et journalistes avec lesquels POLITICO s’est entretenu.

Ces critiques s’inscrivent dans un contexte plus général où ses alliés comme ses opposants expriment de doutes sur son style de leadership centralisé qui, selon eux, rend l’institution moins transparente. Elles interviennent aussi à un moment où von der Leyen est confrontée à une pression accrue de la part des gouvernements et des parlementaires européens (deux votes de défiance sont prévus la semaine prochaine) et que le centre de gravité de la politique européenne s’effrite.

La crédibilité de l’Allemande en tant que dirigeante et la position de l’UE sur la scène internationale sont constamment mises à l’épreuve. Les forces antieuropéennes se développent, et le poids économique et politique de l’Union s’affaiblit. C’est dans ce moment particulier que la Commission a besoin d’avoir une capacité de communication solide. Or, de nombreuses personnes avec lesquelles POLITICO s’est entretenu considèrent que la configuration actuelle n’est pas satisfaisante.

“Nous sommes l’organe exécutif de l’Europe et nous avons un service de communication qui n’est pas au niveau des autres capitales en termes de relations presse”, déplore un haut responsable de la Commission, à qui, comme d’autres dans cet article, l’anonymat a été accordé pour parler librement de ses collègues et des dynamiques de pouvoir en interne au sein de la Commission, et parce qu’il n’est pas autorisé à parler à la presse on the record.

Cette faiblesse “expose la Commission à des critiques sur le plan de la transparence, parce que les journalistes ne peuvent pas faire leur travail”, ajoute le même.

Le coupable : le “service du porte-parole” de la Commission ― connu des journalistes et des fonctionnaires sous le nom de SPP ― qui gère la communication officielle de l’institution avec les médias. Il emploie environ 80 personnes, dont 12 porte-parole qui, contrairement à la quasi-totalité des autres membres de la Commission, ont le droit de s’exprimer publiquement et d’être nommés. Il rend compte directement à Ursula von der Leyen.

Mais les relations entre le SPP et les journalistes ont commencé à s’envenimer.

“Nous nous plaignons depuis des mois de ne recevoir que [des communiqués de presse aseptisés] et de ne pas avoir les vraies informations, les documents juridiques, et que la Commission fait de la rétention d’information”, a relaté à POLITICO Dafydd ab Iago, président de l’Association de la presse internationale ― qui représente des centaines de journalistes travaillant à Bruxelles ― et correspondant pour l’UE d’Argus Media.

Le SPP a insisté sur son attachement à sa mission, qui consiste à communiquer auprès du public sur le travail de l’institution par l’intermédiaire de la presse.

Le service “prend les commentaires et les critiques très au sérieux”, a assuré Paula Pinho, la porte-parole en chef.

Le voyage en avion de Ribera

L’un des exemples récents les plus frappants de cette communication confuse ― rapporté par POLITICO lundi ― concerne la commissaire européenne à la Concurrence Teresa Ribera, qui, le mois dernier, n’a pas tenu de conférence de presse pour annoncer une décision marquante contre Google. Un événement pourtant majeur et directement lié à son portefeuille.

Alors que les journalistes ne comprenaient pas pourquoi une commissaire importante a manqué une telle occasion, le SPP leur a rétorqué que Teresa Ribera ― qui est devenue un caillou dans la chaussure d’Ursula von der Leyen en raison de ses opinions sur Gaza ― prenait un vol tôt le matin. Cette information s’est avérée inexacte. En réponse aux questions posées à ce sujet, la SPP a déclaré qu’il avait agi de bonne foi et que, bien que le vol ait été mentionné, cela ne visait qu’à donner aux journalistes un élément de contexte supplémentaire et n’était pas censé impliquer que c’était la raison pour laquelle il n’y avait pas eu de conférence de presse. Etant donné que la décision concernant Google a été prise tard dans la journée, la Commission n’a pu organiser qu’un briefing off the record, a retracé le porte-parole.

En septembre aussi des journalistes se sont plaints que les porte-parole de la Commission aient donné des réponses contradictoires sur la question de savoir si la direction de l’UE pensait que la Russie avait brouillé le système GPS de l’avion transportant Ursula von der Leyen.

Une autre situation illustre bien les instructions contradictoires données aux journalistes. Le mois dernier, le SPP les a invités à un webinaire sur l’intelligence artificielle, en expliquant dans un e-mail qu’il s’agissait d’un événement “off the record (pas de citation avec le nom, seulement “responsable de la Commission”)”, avant de retransmettre l’événement en direct et de publier le webinaire sur YouTube.

En juin, le SPP a été critiqué pour avoir fait marche arrière après avoir annoncé que la Commission rejetterait une proposition de loi visant à lutter contre le greenwashing.

Puis, en juillet, après que l’exécutif européen a présenté son plan pour le prochain budget septennal de l’Union, l’Association internationale de la presse l’a accusé de “tenter d’instrumentaliser et de semer la confusion, en fournissant un contenu de relations publiques sans aucune possibilité de vérification”. La proposition de 2 000 milliards d’euros n’était même pas accompagnée d’un “tableau de chiffres basique”, a pointé l’association dans un communiqué. La Commission a nié tout manque de transparence.

Au début de l’année, les journalistes couvrant la politique européenne ont largement critiqué le SPP pour avoir dissimulé des informations sur l’état de santé d’Ursula von der Leyen. A l’époque, il avait été demandé directement à Paula Pinho si la présidente était hospitalisée, mais elle avait répondu aux journalistes qu’il n’y avait “rien de nouveau”, alors qu’elle avait été hospitalisée la veille. L’information de son séjour à l’hôpital n’est tombée qu’une semaine plus tard.

“Certaines choses ne peuvent pas être communiquées immédiatement”

Le SPP a réagi à cette critique. “Il est tout à fait naturel que, dans une institution comme la Commission, […] certaines choses ne puissent pas être communiquées immédiatement”, a rétorqué Paula Pinho.

Les journalistes doivent comprendre à quel point les porte-parole font des efforts pour leur fournir les informations dès qu’elles sont disponibles, a-t-elle demandé. Et la porte-parole en chef d’ajouter : “S’il y a des changements jusqu’à la dernière minute, nous devons nous assurer que ces changements seront reflétés avec précision dans tous les éléments de communication pour la presse et cela peut prendre du temps.” “D’autant plus s’il s’agit de chiffres.”

Parmi les sept responsables de la Commission interrogés par POLITICO pour cet article et qui ont une connaissance directe du fonctionnement du système de communication de l’UE, les opinions divergent sur ce qui n’a pas fonctionné. L’un d’entre eux explique que les porte-parole ne parviennent pas à communiquer avec la presse, tout simplement parce que la direction de la Commission ne leur donne pas l’information en premier lieu, tandis que deux autres pointent du doigt la baisse des ressources ― l’année dernière, Ursula von der Leyen a réduit le nombre de porte-parole.

D’autres responsables jugent que le principal problème est qu’Ursula von der Leyen et la petite équipe qui l’entoure contrôlent étroitement le fonctionnement du service, ce qui crée des blocages et limite ce que les porte-parole sont en mesure de dire.

“Ce n’est pas parce que le SPP ne dispose pas des informations en interne, mais parce qu’il doit attendre l’approbation du cabinet de la présidente pour toute diffusion d’informations”, relate le premier haut responsable de la Commission cité dans cet article, “et leur direction est totalement réticente à prendre des risques”.

Un deuxième haut responsable de la Commission insiste sur le fait qu’Ursula von der Leyen n’essaye pas de cacher des informations, mais il reconnaît la frustration des journalistes face au manque d’accès à l’information via le SPP.

Paula Pinho, quant à elle, a défendu que la structure de la Commission est précisément ce qui rend la tâche de communiquer sur l’institution si complexe. “Si elle était aussi centralisée que beaucoup le prétendent, ce serait beaucoup plus facile : nous n’aurions qu’à consulter le cabinet de la présidente sur les formulations proposées et personne d’autre”, a-t-elle argumenté.

“Ce serait très efficace, mais ce n’est pas ainsi que cela fonctionne”, a-t-elle affirmé. “Tous les commissaires concernés ont leur mot à dire dans leurs domaines de compétence respectifs.”

Et la compréhension de la situation pour la presse se complique avec l’arrivée d’une conseillère communication au sein de l’équipe de la présidente et non du service du porte-parole. Alexandra Henman, ex-porte-parole adjointe du Parti populaire européen — la famille politique de von der Leyen — a été nommée à ce poste en juin pour remplacer Jens Flosdorff (qui a lui-même rejoint le SPP). Trois des responsables de la Commission interrogés dans le cadre de cet article contestent que cela risque de créer des tensions avec le SPP — ce que d’autres responsables et journalistes ont affirmé —, présentant son rôle et celui de porte-parole en chef comme complémentaires.

Une Commission plus “politique”

La structure actuelle du service du porte-parole remonte au mandat de Jean-Claude Juncker, président de la Commission de 2014 à 2019. Sous sa direction, le service du porte-parole a été soumis à un contrôle plus strict et vertical, et les commissaires ont été invités à ne pas s’écarter de la ligne de conduite de l’institution. Un conseiller en communication politique a été nommé au sein du cabinet de chaque commissaire.

A l’époque, le porte-parole en chef, Margarítis Schinás, a mis en œuvre plusieurs réformes structurelles.

“Il est clair que la Commission évoluait vers une institution politique, avec des changements fondamentaux dans les tâches qui nous étaient confiées”, recontextualise Margarítis Schinás, qui a également été vice-président de la Commission pendant le premier mandat d’Ursula von der Leyen. L’institution était “très désireuse d’avoir une vue d’ensemble de notre travail”.

Fondamentalement, la réforme a transformé le SPP en une extension du cabinet du président, lui donnant beaucoup plus de contrôle.

Les relations entre les journalistes et les professionnels des relations publiques de toute organisation sont souvent houleuses, car elles sont fondées sur la dépendance mutuelle, les frictions et les interactions personnelles. Il est vrai que ces dernières décennies ont été marquées par des tensions occasionnelles entre la Commission et les journalistes qui la couvrent.

Mais la tendance actuelle est quelque chose de nouveau, selon les observateurs. “Ce phénomène de centralisation de la communication reflète une centralisation plus profonde du pouvoir qui est aujourd’hui, je pense, beaucoup plus facile à détecter qu’il y a dix ans”, juge Alberto Alemanno, professeur de droit à HEC Paris, spécialisé en droit de l’UE.

Margarítis Schinás fait valoir qu’une Commission plus présidentialiste était nécessaire si l’UE veut devenir plus agile et réactive.

“Il est inévitable que le centre de gravité se trouve au Berlaymont” (le siège de la Commission à Bruxelles), estime-t-il. “Je ne vois pas quelle serait l’alternative.”

Cet article a d’abord été publié par POLITICO en anglais, puis a été édité en français par Jean-Christophe Catalon.

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