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Climat : le roi Charles alertera Trump, qui ne l’écoutera probablement pas

September 16, 2025
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Climat : le roi Charles alertera Trump, qui ne l’écoutera probablement pas
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LONDRES — C’était en juin 2019 : le président des Etats-Unis prenait le thé avec le futur roi britannique.

La rencontre entre Donald Trump et le prince Charles devait durer quinze minutes. Elle s’est prolongée pendant une heure et demie.

Le New-Yorkais avait du mal à en placer une. Charles est celui qui a “le plus parlé”, avait relaté le président à un intervieweur télé le lendemain de leur rencontre.

Un thème avait alors dominé leur échange. “Il est…” commentait Trump, hésitant un instant, “… il est vraiment passionné par le changement climatique”.

Sans une action globale sur le climat, écrivait Charles en 2010, le monde est “au bord d’un désastre potentiel”. A la résidence royale londonienne de Clarence House, lors de la première visite d’Etat de Donald Trump au Royaume-Uni, Charles avait décidé de s’exprimer au nom de la planète.

Six ans plus tard, le décor est planté pour que Charles, devenu roi, tente à nouveau d’influencer le président. Un Donald Trump différent du premier mandat — plus audacieux, plus provocateur et toujours aussi destructeur pour les efforts mondiaux de lutte contre le changement climatique — se dirige vers le Royaume-Uni pour une deuxième visite d’Etat sans précédent et pour une nouvelle rencontre avec le roi. Ils se verront au château de Windsor mercredi.

Entre les deux visites, alors que les événements climatiques extrêmes, les incendies de forêt et les inondations sont de plus en plus souvent attribués au changement climatique, les convictions de Charles n’ont fait que se renforcer, affirment ceux qui le connaissent bien.

“Son point de vue n’a pas changé et ne changera pas. En fait, je pense qu’il le ressent, probablement, plus fortement que jamais”, a déclaré l’animateur Jonathan Dimbleby, ami et biographe du roi. “Il me semble donc évident qu’il considérerait l’attitude du président Trump à l’égard du changement climatique et de l’environnement comme potentiellement calamiteuse.”

Mais les enjeux sont plus importants pour le roi en 2025 qu’en 2019. La réunion représente une opportunité de lobbying extraordinaire pour un monarque qui a passé sa vie à déployer une “soft power” au service de causes environnementales qui lui sont chères. Mais maintenant qu’il est chef d’Etat, toute conversation ouvertement politique sur le changement climatique risque de mettre à l’épreuve l’accord constitutionnel entre le gouvernement et le monarque au Royaume-Uni.

Selon le constitutionnaliste Craig Prescott, Charles a le devoir de “soutenir le gouvernement [élu] en place dans ce qu’il veut accomplir en matière de relations extérieures”.

Et “au sens large”, a-t-il ajouté, “cela signifie ‘gagner les faveurs de Trump’”.

L’accent mis par le Parti travailliste sur une transition écologique ambitieuse donne au roi une certaine marge de manœuvre pour s’exprimer en faveur d’une action climatique internationale. Jonathan Dimbleby et Ian Skelly, ex-plume de Charles qui a coécrit son livre Harmony en 2010, s’attendent tous deux à ce que le roi le fasse.

“Je serais étonné si, lors de cette rencontre, comme lors de la précédente, il ne soulevait pas la question du changement climatique et de la biodiversité à chaque fois qu’il a l’occasion de parler en privé à Trump”, a confié Jonathan Dimbleby.

Le roi sera “diplomate”, a-t-il ajouté, et respectera son “devoir constitutionnel” en évitant de “dire quoi que ce soit qui permette à Trump de penser qu’il y a l’épaisseur d’un papier à cigarettes entre lui et le gouvernement britannique. […] Mais il n’évitera pas le sujet. C’est trop important pour lui.”

“Il sait exactement où sont les limites”, a assuré Ian Skelly. “Il ne va pas commencer à taper sur la table ou quoi que ce soit d’autre. […] Il exposera ses préoccupations en termes généraux, je n’en doute pas, et mettra peut-être en garde la personne la plus puissante du monde contre les dangers de l’inaction.”

Buckingham Palace et Downing Street ont refusé de répondre à la question de savoir si le roi évoquerait les enjeux climatiques avec Donald Trump ou si cette question avait été abordée lors des préparatifs de la visite d’Etat.

Avez-vous lu mon livre, Monsieur le Président ?

Depuis ce thé à Clarence House, le président américain n’a montré aucun signe que les supplications de Charles sur la planète ont eu un quelconque effet. (Et elles n’avaient pas eu beaucoup d’effet à l’époque, selon le récit d’une personne au fait du sujet. Dans ses mémoires, Stephanie Grisham, ancienne attachée de presse de la Maison-Blanche, écrit que Trump s’est plaint que la conversation “avait été terrible” : “‘Rien d’autre que le changement climatique’, a-t-il grommelé en levant les yeux au ciel.”)

Les Etats-Unis se sont une nouvelle fois retirés de l’Accord de Paris sur le climat. Le ministère de l’Energie américain a nié les données scientifiques établies sur le climat. Les entreprises et les investisseurs américains spécialisés dans les énergies fossiles — dont certains ont aidé Trump à se faire élire — ont été invités à “Forer, bébé, forer” (“drill, baby, drill” en anglais).

Les Etats-Unis ayant abandonné le combat, les chances du monde d’éviter les conséquences les plus graves du changement climatique ont pris un sérieux coup.

Charles, quant à lui, est de plus en plus convaincu que le changement climatique, s’il n’est pas maîtrisé, provoquera des “catastrophes inévitables”, comme il le dit dans Harmony, son cri de cœur pour la sauvegarde de la planète.

Jonathan Dimbleby a prédit que, cette fois-ci, une manière subtile pour le roi de faire valoir son point de vue serait d’offrir à Donald Trump un exemplaire de ce livre — un traité sur l’écologie, la sagesse traditionnelle et la durabilité qui diagnostique “un vide spirituel” dans les sociétés modernes, un vide qui a “ouvert la voie à ce que beaucoup de gens considèrent comme une focalisation excessive sur soi”.

“Je suis sûr que [le roi] ne laissera pas [Trump] s’en aller avant de lui en donner une copie”, a déclaré Jonathan Dimbleby. Le président chinois (et principal rival géopolitique de Trump) Xi Jinping en a déjà une copie, d’après Ian Skelly.

Mais cette rencontre intervient à un moment où le Premier ministre Keir Starmer — coincé politiquement par la nécessité de garder les Etats-Unis de son côté pour le bien du commerce, de l’Ukraine et de la sécurité européenne — a évité de critiquer ouvertement les attaques de l’administration Trump contre la science du climat ou sa passion pour les énergies fossiles.

Son gouvernement ne voudra pas que le roi dise ou fasse quoi que ce soit qui perturbe les relations transatlantiques. Même lorsque le président américain, assis à côté de Keir Starmer, a dénigré l’énergie éolienne — le principal pilier des plans de décarbonation du Royaume-Uni — lors d’une visite en juillet sur son terrain de golf de Turnberry, en Ecosse, le Premier ministre n’a pas cherché à se défendre, se contentant d’insister discrètement sur le fait que le Royaume-Uni recherchait un “mix” de sources d’énergie.

Si Trump recommence à s’en prendre aux éoliennes quand il discutera avec le roi, il pourrait recevoir une réponse (un peu) plus ferme, a anticipé Ian Skelly. “La réponse sera : ‘Que pouvons-nous faire d’autre sans détruire la Terre ?’ C’est la question qu’il posera, j’imagine.”

Comment parler du climat à Trump

Certains de ceux qui ont travaillé avec Trump pensent, qu’en raison de la place unique qu’occupent la Grande-Bretagne et la famille royale dans sa vision du monde, Charles a plus de chances que d’autres d’obtenir une oreille attentive de la part du président américain.

“Le président Trump ne va pas devenir un écologiste en buvant une tasse de thé avec le roi. Mais je pense qu’il l’écoutera à coup sûr — d’une manière qu’il ne ferait peut-être pas avec d’autres personnes”, a commenté Michael Martins, fondateur du cabinet Overton Advisory, qui était un spécialiste politique et économique à l’ambassade des Etats-Unis à Londres lors de la dernière visite d’Etat.

“Il aime l’apparat. Il aime l’aspect visuel de la chose. […] En parlant avec un roi, Trump aura l’impression d’être sur un pied d’égalité. Il l’écoutera davantage que s’il s’agissait, je ne sais pas […] d’Ed Miliband”.

Donald Trump a même déclaré son “amour” pour Charles.

Son admiration pour la famille royale vient de sa mère. Née en Ecosse, Mary Anne Trump “aimait la reine”, a confié le locataire de la Maison-Blanche en juillet. Le président, obsédé par l’audimat, semble considérer la défunte monarque comme la star ultime de la télévision. “Chaque fois que la reine passait à la télévision, [ma mère] voulait la regarder”, a-t-il raconté lors de sa visite à Turnberry en juillet.

Le roi pourrait également bénéficier d’un lien émotionnel avec la Première dame Melania Trump. Elle était présente à la réunion de 2019 et s’est assise à côté de Charles lors du banquet d’Etat cette année-là. Dans ses mémoires de 2024, Melania déclare qu’ils “ont eu une conversation intéressante sur son engagement profond en faveur de la préservation de l’environnement”.

Elle et Trump “échangent des lettres avec le roi Charles encore aujourd’hui”, a écrit Melania.

Prendre le thé au bout du monde

Le roi aura de nombreuses occasions de faire valoir son point de vue.

Une visite d’Etat offre au monarque et au président “pas mal de temps pour parler”, souligne un ancien haut responsable du gouvernement britannique, à qui l’anonymat a été garanti pour parler des membres de la famille royale et de leurs relations avec le gouvernement.

Il y aura un banquet d’Etat et au moins une réunion privée entre les deux, ajoute notre source. Charles pourrait également glisser quelques formules choisies dans le discours qu’il prononcera lors du banquet.

Le roi reçoit régulièrement des documents du ministère des Affaires étrangères pour le briefer. A l’approche de la réunion, la même source a suggéré qu’il pourrait être en train de réfléchir à la manière de combiner l’engagement d’une vie avec ces briefs, afin de saisir l’opportunité de faire pression sur un président.

“Il lira ses documents de politique étrangère avec un intérêt encore plus marqué que d’habitude. Il se demandera probablement s’il peut présenter ses arguments à Trump de manière à l’inciter — un peu — à s’engager activement dans la lutte contre le changement climatique”, imagine l’ancien haut responsable gouvernemental.

“Il ne dira pas : ‘Vous, l’Amérique, devriez faire des choses.’ Il dira : ‘Au niveau international, je pense qu’il est important que nous fassions des progrès dans ce domaine et que nous soyons plus ambitieux.’ Ou il pourrait aussi exprimer son inquiétude quant à l’impact du changement climatique sur les températures mondiales et tous ces événements climatiques extrêmes.”

Quelle que soit la manière dont il l’aborde, 2019 a montré à quel point il est difficile de faire bouger les choses.

Après cette conversation, Donald Trump a dit à l’animateur Piers Morgan qu’il trouvait le point de vue de Charles “super” et qu’il l’avait “vraiment écouté”. Mais il a ensuite démontré que, sur les points cruciaux, à savoir les effets des énergies fossiles, des émissions de carbone et du changement climatique sur la planète, il ne l’avait absolument pas écouté.

“Il veut s’assurer que les générations futures bénéficient d’un bon climat, et non d’un désastre”, a rapporté Donald Trump. “Et je suis d’accord”, a-t-il ajouté, avant de faire une digression sur le fait que les Etats-Unis ont une eau “propre comme du cristal”.

C’était une façon de semer la confusion typique de Trump. Interrogé sur les opinions du roi lors de sa visite à Turnberry, Donald Trump a déclaré : “Chaque fois que je l’ai rencontré, il a parlé de l’environnement, de son importance. Je suis tout à fait pour. Je pense que c’est super.”

Presque au même moment, il s’est emporté contre l’énergie éolienne, qu’il a qualifiée de “désastre”.

Bonne chance

“Il est difficile, voire impossible, que [Trump] change d’avis sur le changement climatique, car ses positions ne sont pas fondées sur sa compréhension de la science ou des conséquences, mais plutôt sur de la politique pure et dure”, a considéré par mail Michael Mann, éminent climatologue américain.

Et Donald Trump arrivera préparé à la rencontre, a anticipé Michael Martins, l’ancien expert de l’ambassade des Etats-Unis.

“Trump recevra un briefing complet sur les opinions du roi en matière d’environnement. Il ne s’y rendra pas à l’aveugle. Il saura exactement ce que le roi a dit au cours de sa carrière, quelles sont ses opinions à ce sujet et comment cela affecte les intérêts américains. Je ne m’attends pas à ce qu’il soit surpris par quoi que ce soit que le roi dise.”

Il a ajouté : “S’en prendre à la neutralité carbone et au président Biden […] permet à [Trump] de remporter des victoires politiques.”

Pour les détracteurs britanniques de longue date de Charles, tout cela met en évidence l’inutilité de sa position.

“Il est lié par ces attentes constitutionnelles selon lesquelles il ne doit rien faire qui puisse perturber [les relations entre le Royaume-Uni et les Etats-Unis]”, a critiqué Graham Smith, directeur général de Republic, qui appelle à l’abolition de la monarchie. “S’il était élu, il aurait beaucoup plus de liberté pour dire ce qu’il veut vraiment.”

“Le soft power est un concept très discutable”, a-t-il poursuivi. Il n’est utile, selon lui, que lorsqu’il est soutenu par quelque chose dont Charles est dépourvu et que Trump possède à profusion : le “hard power”.

Et le temps est peut-être compté pour que Charles déploie même un soft power dans la lutte contre le changement climatique.

Le principal allié politique de Trump au Royaume-Uni est Nigel Farage, dont le parti antineutralité carbone Reform UK est actuellement en tête des sondages. Si les électeurs britanniques choisissent cette formation politique lors des prochaines élections, le plaidoyer potentiel de Charles sera limité par un gouvernement opposé à toute action en matière de changement climatique.

Jusqu’où Charles ira-t-il pour saisir sa chance ?

Dans Harmony, il écrivait : “Si nous continuons à nous laisser duper par le vacarme de plus en plus irresponsable des voix sceptiques qui doutent du changement climatique d’origine humaine, il sera bientôt trop tard pour inverser le chaos que nous avons contribué à déclencher”. Il craignait de “manquer à mon devoir envers les générations futures et la Terre elle-même” s’il ne s’exprimait pas.

Ian Skelly, l’ancienne plume qui a coécrit le livre, a prévu que Charles marcherait sur une ligne diplomatique délicate, mais qu’il n’était “pas quelqu’un qui reste les bras croisés ou qui reste silencieux”.

“Il y a 30 ans, il mettait en garde contre ces problèmes, mais personne ne l’écoutait. […] Il se sent de plus en plus frustré par le fait que le temps presse.”

“J’aimerais être une petite souris, parce que ce sera une conversation fascinante.”

Cet article a d’abord été publié par POLITICO en anglais et a été édité en français par Jean-Christophe Catalon.

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