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“Elle est assez seule” : la dirigeante la plus écolo de l’UE lutte contre le backlash

July 3, 2025
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“Elle est assez seule” : la dirigeante la plus écolo de l’UE lutte contre le backlash
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BRUXELLES — Le pape venait de mourir. Et Teresa Ribera était en deuil — pas seulement de l’homme.

Le pape François a incarné une époque où le rêve de Teresa Ribera d’un monde plus vert, façonné par des institutions internationales puissantes et des avis scientifiques, semblait enfin se concrétiser.

Dix ans se sont écoulés depuis les moments les plus forts pour Teresa Ribera : 2015, l’année qui a vu l’élaboration de l’Accord de Paris sur le changement climatique et la proclamation du pape qui a plaidé moralement en faveur de l’action environnementale.

A la mort de François, en avril, l’Espagnole s’efforçait d’empêcher que tout cela soit démantelé.

Depuis son arrivée à Bruxelles en décembre en tant que vice-présidente exécutive de la Commission européenne chargée à la fois de la politique verte et de la concurrence, elle a mené une bataille — en grande partie secrète — contre des opposants qui craignent que les efforts de l’UE pour lutter contre le changement climatique soient inabordables ou qu’ils offrent une victoire facile aux populistes.

Son influence s’est manifestée cette semaine lorsque la Commission européenne a affronté à la fois le président français, le mécontentement de la plus grande force politique de l’UE et la certitude d’un blacklash de l’extrême droite en présentant un nouvel objectif climatique pour l’Europe.

Teresa Ribera a présenté l’objectif proposé, à savoir une étape de réduction des émissions pour 2040, comme une réponse à l’opposition croissante à une action ambitieuse en faveur du climat.

“Pour tous ceux qui contestent la science, cachent les problèmes, demandent un report, pensent que le monde va rester tel qu’il est et que le marché va tout résoudre […] la réponse de l’Europe est très claire”, a-t-elle tancé lors d’une conférence de presse mercredi.

Mais la pression politique a incité la Commission à assouplir l’objectif en faisant des concessions aux gouvernements, notamment une proposition controversée visant à sous-traiter une partie des efforts de l’Union européenne aux pays les plus pauvres.

C’était, comme les sept premiers mois du mandat de Teresa Ribera, un compromis né de l’évolution de la réalité politique, à laquelle elle s’est efforcée de résister tout en s’y adaptant.

Le récit de cette période est basé sur des entretiens avec 11 responsables au sein de la Commission et de gouvernements nationaux, des collaborateurs de Teresa Ribera et des observateurs attentifs de l’UE. Nombre d’entre eux hésitaient à parler aux journalistes de l’Espagnole, qui attache une grande importance à la vie privée et à la loyauté, c’est pourquoi l’anonymat leur a été accordé. POLITICO a également interviewé Teresa Ribera trois fois au cours de cette période.

Ses alliés et ses détracteurs l’ont décrite comme isolée, manquant d’alliés politiques en raison des défaites subies par ses collègues sociaux-démocrates, et faisant face à des attaques venant de l’extérieur et de l’intérieur de la Commission. Malgré cela, elle a remporté une série de victoires discrètes.

Les partis populistes et illibéraux ayant intégré la lutte contre le changement climatique dans leur liste de critiques, les enjeux, tels que les perçoit Teresa Ribera, dépassent les objectifs écologiques de l’UE. Presque religieux. Certainement moraux.

“Aujourd’hui, comme jamais auparavant, le programme vert […] est remis en question”, a-t-elle écrit dans une lettre chargée d’émotion adressée à El País, deux jours après la mort du pape François. Cette “contre-réforme”, a-t-elle ajouté, doit être affrontée de peur que le monde “ne retourne à des temps sombres”.

Vous êtes embauchée

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, savait exactement à quoi elle s’attendait lorsqu’elle a demandé à Teresa Ribera de protéger les ambitions vertes menacées de l’UE.

Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a fait passer le message dans une lettre adressée à Ursula von der Leyen en août 2024, nommant la deux fois ministre, ancienne négociatrice des Nations unies sur le climat et experte politique à la Commission.

Pedro Sánchez a vanté son “expérience politique” et ses “connaissances approfondies” en matière de changement climatique, d’énergie et de protection de l’environnement, qui, selon lui, ont valu à Teresa Ribera “un grand prestige à l’échelle internationale et nationale”. La lettre a été communiquée à POLITICO en vertu des lois sur la liberté d’information.

Teresa Ribera pourrait “générer des consensus et des accords dans le cadre de négociations internationales complexes”, s’enthousiasmait le Premier ministre espagnol.

C’était utile pour Ursula von der Leyen. Le Pacte vert européen — un ensemble d’objectifs et de réglementations couvrant presque tous les secteurs de l’économie européenne — est un élément clé de l’héritage législatif de la présidente. Présenté en 2019, il vise non seulement à mettre fin à la contribution de l’Europe au changement climatique d’ici le milieu du siècle, mais aussi à rééquilibrer l’impact de l’industrie et de l’agriculture sur la nature.

Tant von der Leyen que Ribera savaient que des problèmes se profilaient à l’horizon.

Les élections européennes de 2024 ont augmenté le nombre de parlementaires d’extrême droite — les agents mêmes de la contre-réforme que Teresa Ribera pensait affronter —, garantissant que les attaques contre le programme vert allaient s’intensifier. De plus, le Parti populaire européen (PPE), formation de centre droit d’Ursula von der Leyen, la plus grande force du Parlement européen, a commencé à s’opposer à des parties importantes du Pacte vert, invoquant les coûts pour l’industrie et la nécessité de contrer les discours des extrêmes.

Selon deux personnes ayant une connaissance directe des discussions et deux personnes informées des discussions, Ursula von der Leyen a dit à Teresa Ribera qu’elle la choisissait comme première vice-présidente exécutive — c’est-à-dire comme numéro 2 de la Commission — précisément en raison de ses compétences écologiques.

Teresa Ribera a compris que son travail se résumait à une mission primordiale : défendre le Pacte vert.

Objectif 90%

Le soutien d’Ursula von der Leyen à Teresa Ribera s’est manifesté lors des dernières négociations agitées sur le nouvel objectif climatique de l’UE pour 2040.

Jusqu’à mardi, la forme finale de la proposition de loi — et même sa publication — restait incertaine.

Sa présentation a déjà été retardée pendant des mois, car le commissaire européen chargé du Climat, Wopke Hoekstra, dont le travail est supervisé par Teresa Ribera, a bataillé pour trouver le juste niveau de concessions politiquement viables.

Après des mois de discussions avec les gouvernements et les parlementaires, Wopke Hoekstra a suggéré que l’UE s’en tienne à la réduction de 90% des émissions promise par Ursula von der Leyen l’année dernière, mais qu’elle sous-traite une partie de ses efforts climatiques aux pays les plus pauvres en achetant des crédits carbone. Ce compromis a déplu à Teresa Ribera, mais elle a fini par l’accepter.

Malgré cette concession, une vague d’opposition s’est levée lundi lorsque la proposition a été présentée aux autres commissaires et à leurs équipes. Teresa Ribera et Wopke Hoesktra ont même dû faire face à des appels pour retarder l’annonce, après que le président français Emmanuel Macron a suggéré une pause lors d’un dîner avec les dirigeants de l’UE la semaine précédente.

Ce dîner a été “un moment important”, retrace un responsable européen au fait des discussions internes. “Il a montré à tout le monde que les grands pays n’étaient pas […] du côté de la Commission.”

Au cours du repas, Ursula von der Leyen s’est opposée à Emmanuel Macron, défendant l’objectif et insistant sur le fait qu’il devait être proposé cette semaine, affirment trois personnes au fait des discussions.

Elle a présenté les mêmes arguments cette semaine aux commissaires hésitants, qui sont finalement rentrés dans le rang mardi. Wopke Hoekstra et Teresa Ribera ont obtenu leur compromis.

Dans les tranchées

Teresa Ribera a mené de nombreuses batailles de ce type au cours des sept derniers mois.

Elle a essayé d’agir comme une gardienne du droit, en appréhendant les documents de la Commission et en s’assurant qu’ils s’alignent sur les précédents engagements verts de l’UE.

L’Espagnole n’a pas toujours eu le soutien total de l’Allemande, qui a été prête à sacrifier un nombre croissant de réglementations écologiques pour répondre aux préoccupations du PPE tout en essayant de préserver les objectifs climatiques fondamentaux.

Malgré cela, Teresa Ribera a remporté des victoires importantes.

En janvier, une première version de la grande doctrine économique du second mandat d’Ursula von der Leyen — ladite “boussole pour la compétitivité” — ne contenait que quelques références vertes nébuleuses tout en mettant l’accent sur la déréglementation. Teresa Ribera est intervenue pour s’assurer que la version finale fasse spécifiquement référence aux initiatives menacées en matière de politique verte.

Un mois plus tard, la Commission a lancé un projet de loi “omnibus” visant à réduire les charges administratives pesant sur les entreprises. Ce projet de loi a édulcoré les règles relatives à la finance verte et les règles de reporting des entreprises. Mais il serait allé encore plus loin, laissant des règles clés entièrement non contraignantes et donc sans effet, si Teresa Ribera n’était pas intervenue en coulisses, a rapporté POLITICO en février.

La vice-présidente exécutive de la Commission s’est également battue en coulisses pour tenter de sauver une loi anti-greenwashing qui était en train d’être enterrée.

En même temps, elle s’est rebellée contre la position publique de l’UE sur des questions telles que Gaza, les droits des personnes LGBTQ+ et l’immigration.

En mai, après que des rumeurs eurent circulé selon lesquelles Ursula von der Leyen demandait aux commissaires de ne pas assister à la Pride de Budapest, interdite, Teresa Ribera s’est ostensiblement présentée à une conférence de presse sur les progrès en matière de climat, muni d’un carnet de notes aux couleurs de l’arc-en-ciel.

Sur le réseau social Bluesky, elle a exprimé sa solidarité avec la communauté LGBTQ+ hongroise des mois avant qu’Ursula von der Leyen ne le fasse. Elle publie fréquemment des messages soulignant la misère à Gaza, critiquant parfois carrément Israël, ainsi que la répression de Trump à l’encontre de la recherche scientifique et des universités. Elle a relayé une tribune de l’ancien chef des affaires étrangères de l’UE, Josep Borrell, condamnant l’inaction de l’Union sur Gaza, et a exprimé son soutien aux sauveteurs de migrants en Méditerranée.

Lorsque les Etats-Unis ont bombardé l’Iran en juin, elle a semblé déplorer la mise à l’écart de l’ordre multilatéral, en écrivant : “Des décennies pour construire un ordre international fondé sur la charte des Nations unies, les droits de l’homme et l’Etat de droit.”

La dame de fer

La position de Teresa Ribera implique la solitude.

Elle est sans ambiguïté dans sa doctrine politique socialiste, ce qui est remarquable dans un paysage politique en mutation.

Lors d’une interview dans ses bureaux, juste après son installation au Berlaymont, POLITICO a remarqué une photographie des années 1970 accrochée derrière le canapé moderniste dans laquelle la nouvelle commissaire s’est assise. Sur cette photo, Margaret Thatcher, alors chef de l’opposition britannique et bête noire de la gauche britannique, participait à une réunion sur le même canapé. Teresa Ribera a plaisanté en disant qu’elle pourrait l’échanger contre une photo de l’actuel Premier ministre travailliste Keir Starmer. Peu de temps après, la photo avait disparu.

Le centre gauche est en recul en Europe. Le leader socialiste le plus puissant, Pedro Sánchez, est un allié politique de Teresa Ribera. Mais le Premier ministre espagnol a été affaibli par une série de mauvais résultats électoraux, une coalition fracturée et, plus récemment, un important scandale de corruption. Encouragés, les opposants espagnols de droite et d’extrême droite de Teresa Ribera ont monté une campagne féroce contre elle dans la presse.

Les défaites électorales ont également réduit le nombre d’élus avec lesquels Teresa Ribera a défendu le Pacte vert lorsqu’elle était ministre. Ses alliés en Allemagne, en Autriche, en Belgique et aux Pays-Bas ont disparu.

Au niveau international, l’ordre mondial qu’elle a contribué à façonner est également soumis à de profondes pressions, tant de la part de la Maison-Blanche que des populistes à travers l’UE. Elle s’est efforcée d’avancer à pas feutrés, en s’abstenant de manifester ouvertement son mépris pour le président américain Donald Trump et ceux qui le soutiennent. Mais elle n’a pas non plus utilisé le réseau social X d’Elon Musk depuis décembre.

“Elle semblait plus fatiguée et frustrée que la dernière fois que je l’ai vue”, confie un ancien représentant d’un pays de l’UE qui a récemment rencontré Teresa Ribera.

L’Espagnole s’appuie sur deux de ses expériences pour prendre du recul dans l’adversité. Celle, longue, des négociations des Nations unies sur le climat, qui ont connu de nombreux revers depuis leur lancement dans les années 1990. Et l’amour profond de sa famille pour l’équipe de football de l’Atlético de Madrid — l’éternelle outsider de la capitale espagnole, souvent dépassée par son riche voisin, le Real Madrid.

En quête d’amis

Là où Teresa Ribera, en tant que politique, semble le plus tenter de retenir la vague du backlash, c’est à la Commission.

Elle a peu d’alliés au sein du collège des commissaires européens. Il n’y a que quatre socialistes parmi les 27 membres dans l’équipe d’Ursula von der Leyen — cinq si l’on compte Maroš Šefčovič, dont le parti slovaque a été suspendu du groupe.

Le PPE domine le collège. Et les propositions de la Commission ont nettement évolué pour intégrer les priorités de la droite.

Si l’on exagère souvent l’ampleur du recul de l’UE sur les questions écologiques — il existe toujours un large consensus sur la nécessité de lutter contre le changement climatique —, l’air du temps à Bruxelles, alimenté par un intense lobbying des entreprises, est à l’assouplissement de la réglementation écologique.

Défense, désindustrialisation, dérégulation… Donald. Tels sont les “D” qui feront battre le cœur des capitales européennes en 2025. La décarbonation a perdu de sa superbe.

La Commission affirme que ses récentes réformes n’ont pas compromis la mission principale du Pacte vert, en particulier en ce qui concerne le climat. Elle qualifie les changements de “simplification”, en rationalisant les exigences trop lourdes.

Il s’agit au moins en partie d’un euphémisme, tance François Gemenne, le politiste belge qui enseigne à HEC Paris.

“Quoi qu’ils puissent dire et proclamer, il y a un certain recul au niveau de l’UE en ce qui concerne le Pacte vert”, affirme-t-il.

Teresa Ribera a tenté de résister à ce déclin.

“Elle essaie constamment de réduire l’intensité du changement de doctrine au sein de la Commission”, relate un responsable au sein de l’exécutif européen à propos de l’Espagnole. Ce n’est pas un rôle populaire “si soudainement votre priorité en tant que Commission est de faciliter la vie des entreprises [et] qu’elle croit davantage en une réglementation stricte”.

Teresa Ribera “a travaillé en étroite collaboration avec la présidente”, a assuré Anna-Kaisa Itkonen, porte-parole de la Commission, dans un communiqué envoyé par e-mail. “Aucun membre du Collège ne travaille de manière isolée, que ce soit sur le plan politique ou autre.”

En tant que vice-présidente exécutive, Teresa Ribera s’est vu confier de vastes responsabilités par Ursula von der Leyen, mais un pouvoir diffus. Elle supervise le travail des autres commissaires quand cela a un lien avec le Pacte vert.

Il y a deux écoles de pensée sur l’intention d’Ursula von der Leyen. D’une part, la structure dilue le pouvoir de Teresa Ribera, évitant ainsi le genre de fief politique créé par son prédécesseur à la vice-présidence exécutive, le socialiste néerlandais Frans Timmermans. D’autre part, cela signifie que les décisions prises dans le cadre du Pacte vert sont validées par tous les partis, ce qui pourrait atténuer les attaques du PPE.

Le partage des responsabilités a inévitablement engendré des tensions.

Wopke Hoekstra, membre du PPE qui a pris en charge le dossier du climat à la fin de 2023, a été chargé de rédiger l’objectif de 2040.

Les équipes de Ribera et de Hoekstra insistent toutes deux sur le fait qu’elles entretiennent des relations amicales et constructives. L’Espagnole et le Néerlandais étaient “globalement alignés” sur l’objectif, d’après le responsable européen précité.

Mais à deux reprises au moins, Teresa Ribera a publiquement devancé le travail de Wopke Hoekstra, annonçant à POLITICO que l’objectif final serait de 90% et ajoutant qu’il devrait tenir compte de l’avis d’un conseil scientifique qui venait d’exclure l’utilisation de crédits carbone internationaux pour atteindre l’objectif.

Par ailleurs, les collaborateurs de la direction générale de l’action pour le climat à la Commission, qui travaillent pour Hoekstra, n’ont pas toujours partagé les documents clés de l’équipe de Teresa Ribera. Alors que le premier est subordonné à la seconde dans l’organigramme de von der Leyen.

“La façon dont je vois les choses, Wopke Hoekstra domine sur ces questions”, explique un représentant du PPE. “Ribera est un peu marginalisée au sein de la Commission. Wopke a les commissaires du PPE qui ont tendance à être de son côté, et Ribera, en tant que social-démocrate, est assez seule.”

Pourtant, le duo était là mercredi, présentant ensemble son compromis 2040 — Hoekstra avec une cravate de travers, Ribera avec une contenance inhabituelle.

Oui, a-t-elle reconnu, l’époque de la montée des préoccupations publiques, politiques (et papales) qui a donné naissance au Pacte vert et à l’Accord de Paris n’est “pas le monde d’aujourd’hui”. Mais l’UE ne bat pas en retraite, a insisté Teresa Ribera : “Nous sommes là.”

Le ton est le même que celui qu’elle a adopté lors de son éloge funèbre du pape François en avril dernier : nostalgie du passé récent, défense de l’avenir lointain, mais empêtrée dans les problèmes politiques du présent.

Karl Mathiesen a enquêté à Bruxelles et à Londres. Zia Weise à Bruxelles.

Cet article a d’abord été publié par POLITICO en anglais et a été édité en français par Jean-Christophe Catalon.

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