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Roumanie : dans les coulisses de la victoire de Nicușor Dan à la présidentielle

May 22, 2025
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Roumanie : dans les coulisses de la victoire de Nicușor Dan à la présidentielle
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Roumanie : dans les coulisses de la victoire de Nicușor Dan à la présidentielle

Le nouveau dirigeant de la Roumanie a expliqué à POLITICO comment il allait aborder les affaires internationales et ce qu’il allait faire pour rétablir la confiance dans une démocratie mise à mal par la corruption, les conflits économiques et l’ingérence de la Russie.

Par TIM ROSS et ANDREI POPOVICIUin Făgăraş, Romania

Il est 8h30 ce dimanche 18 mai, jour d’élection, et Nicușor Dan essaie de tenir bon.

Après des mois de campagne dans la course à la présidence du pays, le maire indépendant de Bucarest connaîtra son sort dans douze heures.

L’air matinal est frais dans la cour de l’Ecole Numéro 4 de Făgăraș, la ville natale de Nicușor Dan en Transylvanie. Le soleil perce les nuages, faisant apparaître des tâches de neige sur les sommets des montagnes au loin.

Aujourd’hui, l’école qu’il fréquentait dans sa jeunesse fait office de bureau de vote, et il a choisi de venir ici avec sa compagne Mirabela Grădinaru pour voter. A un moment, l’émotion de revenir chez lui et de revoir ses anciens voisins et professeurs était sur le point de le submerger.

“Je me suis forcé à ne pas [craquer]”, confie Nicușor Dan à POLITICO après coup, en riant, alors qu’il mime des larmes qui coulent sur son visage. “C’était très émouvant.”

Vêtu d’un simple costume sombre, d’une chemise blanche et d’une cravate marine, il prend Mirabela Grădinaru par la main alors qu’ils rencontrent des visages familiers et de vieux amis dans la cour de récréation. Plusieurs d’entre eux ont droit à des accolades.

Nicușor Dan, âgé de 55 ans, est né dans la maison voisine de l’école, un bâtiment avec peu d’étages, peint en rose abricot, avec des vignes qui pendent dans le jardin. Ses parents ont vécu dans la ville pendant la majeure partie de leur vie, et lui y est revenu plusieurs mois lors de la pandémie avant de remporter son premier mandat de maire de Bucarest plus tard en 2020.

Alors que le vote était encore en cours, POLITICO a eu un accès exclusif au candidat, pendant qu’il passait du temps avec sa famille et ses collaborateurs les plus proches, loin des caméras de télévision. Il s’agissait des dernières heures de calme avant que sa vie ne soit transformée à jamais. Lorsque les résultats sont tombés dimanche soir, il est apparu clairement que Nicușor Dan avait défié les pronostics et battu le nationaliste d’extrême droite George Simion pour remporter la présidence.

Sa victoire a été acclamée dans les couloirs du pouvoir dans une grande partie de l’Europe, où de nombreux responsables politiques centristes avaient craint que George Simion ne fasse dérailler leur programme mainstream.

Les arguments plutôt que les coups

Alors que les sondages avaient commencé à se resserrer au cours de la dernière semaine de la campagne, George Simion, 38 ans, était donné favori pour le second tour après avoir remporté le premier avec 41% des voix contre 21% pour Nicușor Dan.

“Après le premier tour, les gens de notre camp se sentaient un peu désespérés”, relate Nicușor Dan, attablé au Bistro Story Caffe, dans le centre de Făgăraș, avec sa compagne et sa famille à la table voisine. “Monsieur Simion a commis beaucoup d’erreurs”, ajoute-t-il, la principale étant de refuser de se présenter aux débats télévisés.

Les deux candidats ne se sont affrontés directement qu’une seule fois — un débat de trois heures qui, de l’avis des observateurs, a profité au maire. Alors que George Simion a passé la majeure partie du temps à attaquer son adversaire, en parlant fort et de manière agressive, Nicușor Dan est resté calme, répondant méthodiquement et refusant de se laisser entraîner dans son jeu.

Et c’est tout à fait son style : placide, technique, intellectuel, il ne s’intéresse guère au jeu ou au théâtre politique. Nicușor Dan est un mathématicien doué, qui a remporté deux fois les Olympiades internationales de mathématiques lorsqu’il était jeune. Il avait d’ailleurs dit qu’il retournerait à l’université s’il quittait la politique.

Son détachement peut évidemment déconcerter les opposants qui préfèrent en découdre sur le ring politique plutôt que de livrer des analyses intellectuelles. Dans les derniers jours de la campagne, George Simion a provoqué un tollé en le qualifiant d’“autiste”.

Petit-déjeuner anglais

Contrairement à de nombreux dirigeants ambitieux, Nicușor Dan n’a pas de routine d’entraînement dont il pourrait se vanter. Au lieu de cela, il garde la ligne en sautant les repas du soir. Lorsqu’il arrive au restaurant, il est prêt pour son “petit-déjeuner anglais” composé d’œufs, de bacon, de saucisses, de haricots et de toasts.

Malgré la nervosité évidente du jour de l’élection, son équipe est optimiste. Au cours de l’entretien, des informations filtrent, suggérant que le vote va dans son sens. Il est encore tôt et beaucoup de choses peuvent changer. Mais sa fille de 9 ans a regardé Polymarket (un site de paris) tous les jours ; et ses chances n’ont cessé de croître.

Pourtant, la campagne a connu des moments sombres. Nicușor Dan a fait l’objet d’injures et de critiques pour ses choix de vie personnelle dans un pays traditionnellement religieux et conservateur. Il appelle Mirabela Grădinaru, avec qui il est en couple depuis longtemps, sa “femme”, mais ils ne sont pas légalement mariés. Ses détracteurs ont dit qu’il était “une sorte de sataniste” parce qu’ils n’avaient pas baptisé leurs enfants, relate Nicușor Dan.

“Pour la mairie, j’ai fait quatre campagnes. J’ai toujours été attaqué, bien sûr, mais jamais ma famille ni ma femme”, se souvient-il. “C’était la première fois qu’elle était attaquée. C’était assez difficile pour elle.”

Nicușor Dan a décidé de se présenter à la présidence en décembre dernier, alors que la Roumanie sombrait dans une crise constitutionnelle à la suite d’une première tentative avortée d’organiser une élection présidentielle. Les autorités soupçonnaient une vaste campagne d’ingérence étrangère d’avoir contribué à propulser un ultranationaliste peu connu, sympathisant de Moscou, en tête du premier tour en novembre.

Peu avant le second tour prévu l’année dernière, la Cour constitutionnelle roumaine a jugé que les questions relatives à la campagne du candidat, Călin Georgescu, étaient si graves que l’ensemble du scrutin devait être annulé et reporté au mois de mai. Ce dernier n’a pas pu participer à l’élection, mais George Simion a pris le relais, s’attirant un grand nombre de partisans et promettant de nommer Călin Georgescu Premier ministre s’il remportait l’élection.

Confiance rompue

Nicușor Dan affirme que la confiance des Roumains dans la politique a été gravement endommagée. Il a un plan pour la restaurer, en s’attaquant au cynisme général sur les élections annulées (de nombreux électeurs pensent qu’il s’agissait simplement de l’Etat profond en action, révélant l’imposture de la démocratie).

Il a l’intention de commencer par publier davantage de documents sur ce qui s’est passé, afin que le public puisse voir les preuves par lui-même. “L’Etat roumain n’a pas suffisamment expliqué pourquoi l’élection avait été annulée”, estime-t-il. Ensuite, il peut procéder à des nominations : un nouveau médiateur, de nouveaux juges à la Cour constitutionnelle et procureurs généraux chargés de lutter contre la corruption.

Nicușor Dan prévoit également de réformer l’inspection du système judiciaire, qui est censée réguler les activités des juges et des procureurs. “Elle ne fonctionne pas”, selon lui. “Elle ne procède pas à [des] évaluation[s] en bonne et due forme” et n’est pas cohérente. La manière dont les magistrats sont nommés et promus a également besoin d’être revue. “Les critères sont plus personnels qu’objectifs”, note-t-il.

“Mais la principale réponse à votre question est qu’il faudra du temps pour regagner la confiance de la population”, prévient-il.

La corruption en Roumanie est un problème depuis des décennies et reste tenace au niveau local, au sein de la bureaucratie ainsi qu’au plus haut niveau dans le monde des affaires et de la politique. Les mesures prises pour lutter contre la corruption ont été un échec, selon Nicușor Dan, notamment sous la présidence de Traian Băsescu (2004-2014), où il y a eu “beaucoup d’excès”, comme le fait que des suspects ont été déclarés corrompus avant même d’avoir été poursuivis en justice.

Nicușor Dan promet de nommer un nouveau procureur général au cours de la première année de son mandat. “Ce sera un grand moment, promet-il, de nommer un procureur qui travaillera systématiquement sur les grands types de corruption que sont : l’évasion fiscale, l’immobilier, la déforestation et [le] réseau de trafiquants de drogue.”

La crainte d’Emmanuel Macron

Pendant la majeure partie des cinq derniers mois, George Simion a semblé pouvoir profiter d’une vague de colère populaire contre “le système” pour entrer au Palais de Cotroceni. George Simion a brandi la menace d’une révolution MAGA roumaine — en reprenant le slogan électoral du président américain Donald Trump, Make America Great Again — et a promis de s’opposer à Bruxelles, de couper l’aide à l’Ukraine et de punir ses détracteurs dans les médias et ailleurs.

Tout en s’alignant sur Trump et l’Italienne Giorgia Meloni, George Simion a montré son côté anti-establishment en accusant Emmanuel Macron d’avoir des “tendances dictatoriales”. Le président français a ensuite parlé à Nicușor Dan par téléphone lors d’un appel organisé par l’intermédiaire de l’ancien Premier ministre roumain, Dacian Cioloș, qui connaît les deux hommes.

Emmanuel Macron “s’est montré très amical avec moi, mais aussi inquiet, car il ne s’agit pas seulement d’une question roumaine”, relate Nicușor Dan. Le Français lui a fait part de sa crainte que George Simion ne bloque l’aide à la Moldavie et à l’Ukraine, et ne freine les efforts de réarmement de l’Europe.

Nicușor Dan assure qu’il soutiendra “avec force” une plus grande intégration de la défense de l’UE. “Je veux maintenir le partenariat avec les Etats-Unis. Tout en soutenant l’effort européen pour renforcer la sécurité européenne, à interopérer la structure des pays européens [et de leurs armées] et, bien sûr, à augmenter [les dépenses de défense].”

Etre plus actif à Bruxelles

Nicușor Dan estime que la Roumanie n’a pas été “assez active” à Bruxelles ces dernières années. Dans la perspective des négociations sur le budget de l’UE, il s’est engagé à être plus impliqué dans la “promotion les intérêts roumains, à savoir, dans un avenir proche, la négociation du cadre financier pluriannuel [et] de la [politique] agricole commune”. L’élargissement de l’UE aux Balkans et le soutien à la “direction européenne” de la Moldavie seraient également des dossiers clés, ajoute-t-il.

Qu’en est-il de l’envoi de troupes roumaines en Ukraine dans le cadre d’une future force de maintien de la paix ?

“Premièrement, disposer d’un soutien opérationnel important sur le territoire roumain, oui. Faire partie des armées qui garantissent la paix en Ukraine, non. Je pense que ce ne serait pas très approprié en raison des tensions qui existent déjà entre la Roumanie et la Russie.”

Nicușor Dan a critiqué la manière employée par Trump pour trouver un accord avec le président russe Vladimir Poutine, dont les exigences irréalistes n’augurent rien de bon pour les perspectives de paix. Le Roumain insiste à nouveau sur le fait qu’en matière de règlement du conflit, “tout ce qui concerne l’Ukraine doit être décidé et accepté par les Ukrainiens eux-mêmes”. Il ajoute : “Je ne suis pas très optimiste quant à la possibilité d’obtenir une paix très prochainement, mais je suis heureux que les Européens aient décidé ensemble de continuer à soutenir l’Ukraine jusqu’à ce qu’elle obtienne la paix la plus raisonnable pour elle-même.”

Pas de palais, merci

Pendant l’entretien, il s’interrompt pour discuter et rire avec sa fille, qui s’éloigne pour jouer avec un vieux téléphone posé sur une petite table à proximité. Un peu plus tard, son fils de 3 ans fait irruption et Nicușor Dan est immédiatement enjoué, abandonnant sa réponse au milieu de la phrase pour soulever son fils et le faire basculer sur le dos pour le chatouiller. “Le contact avec eux m’a beaucoup manqué”, confie-t-il.

Nicușor Dan venait d’être réélu maire de la capitale lorsque la crise électorale avec Călin Georgescu a éclaté l’année dernière. “La première question que ma fille m’a posée en décembre était : ‘Que vont penser les gens de toi ? Tu viens de gagner la mairie de Bucarest et tu veux maintenant en gagner davantage !’”

“J’ai essayé de lui expliquer que c’était quelque chose d’important, qu’en Roumanie les gens ne font pas confiance aux politiques et que nous avons besoin de quelqu’un qui ait un peu de confiance […] et elle a compris. Depuis ce moment, chaque matin au réveil, elle regarde Polymarket. Elle m’a dit qu’elle préférerait que je sois mathématicien à l’institut pour avoir plus de temps avec elle, mais comme elle a compris que j’aimerais être président, elle m’a soutenu.”

La famille vit dans ce que Nicușor Dan décrit comme un quartier tranquille de rues résidentielles, où les enfants jouent dehors avec leurs amis. Il accompagne régulièrement sa fille à l’école et ne veut pas que sa vie normale change. Pour des raisons de sécurité, ils pourraient être obligés de déménager, mais s’il le peut, il a l’intention de continuer à vivre dans le même quartier de Bucarest. “Je veux [qu’ils] aient une maison normale et convenable, pas un palais, parce que dans leur esprit cela pourrait être dangereux”, explique-t-il. “S’il est possible de rester dans le même quartier, ce serait parfait.”

Un pays divisé

Malgré le calme imperturbable de Nicușor Dan, le pays qu’il dirige est loin d’être stabilisé. Son économie fait face à la pression d’une inflation élevée, tandis que le gouvernement doit maîtriser la dette. Sur le plan politique également, des tensions subsistent.

Alors que le vote était en cours, George Simion a commencé à agiter l’idée que la compétition n’avait pas été équitable. Il a affirmé qu’il y avait un risque que quelque 1,8 million de personnes mortes aient été inscrites sur les listes électorales et que leurs votes soient comptabilisés.

Le fondateur russe de l’application Telegram a ensuite affirmé, dans un message adressé à tous les utilisateurs roumains, que la France avait tenté de censurer les voix “conservatrices” dans le pays, ce que les autorités ont dénoncé comme étant une ingérence russe et des fake news.

Nicușor Dan craint-il un backlash venant de George Simion, de Călin Georgescu ou de leurs partisans d’extrême droite ? Après tout, des poursuites ont été engagées dans le cadre d’une tentative d’insurrection après l’annulation des élections de l’année dernière.

“Oui, mais je ne suis pas très inquiet au sujet des protestations et autres, des protestations violentes […] Je pense qu’ils continueront à penser que je fais partie du système et que [je] vole en quelque sorte leurs espoirs et leur avenir, mais je ne pense pas qu’il y aura beaucoup de manifestations de protestation”, anticipe-t-il. “C’est un pays très sûr.”

Les collaborateurs de Nicușor Dan sont suffisamment confiants, à la fin d’une longue campagne, pour faire des blagues à son sujet. “Nicușor fait beaucoup confiance aux gens. Il pense que les Roumains sont si bons et si gentils. Je ne suis pas du tout d’accord !”, lance l’un d’entre eux à propos de la possibilité d’un backlash venant de George Simion. “Il est comme un enfant”, renchérit un autre, faisant semblant de gronder son patron, qui rit.

Nicușor Dan inspire manifestement une grande loyauté et de l’affection à son équipe — un membre de son entourage dit tout simplement : “Je l’aime.”

Retour à Bucarest

Quand Nicușor Dan réapparaît en public, il est de retour dans la capitale.

Un orage arrose la ville en début de soirée, laissant les rues scintillantes. A la tombée de la nuit, à 20h53, le candidat traverse une foule bruyante et monte sur un podium dans un parc situé à quelques mètres de son QG de campagne et juste en face de l’Hôtel de Ville, où il se rend tous les jours pour travailler en tant que maire.

Il attend, avec plus de 2 000 de ses partisans entassés dans ce petit espace extérieur, les sondages de sortie des urnes prévus à 21 heures. Le premier arrive tôt, à 8h58, et prédit une victoire avec 55% des voix contre 45% pour George Simion. La foule hurle de joie, scandant : “Nicușor ! Nicușor !”

L’intéressé affiche un large sourire et prononce quelques mots de sa voix douce et légère, invitant tout le monde à attendre les résultats définitifs, avant d’être exfiltré par des policiers assurant sa protection, qui se frayent un chemin à travers la foule.

George Simion refuse d’abord de concéder sa défaite et se déclare vainqueur. Mais la marge de voix en faveur de Nicușor Dan finit par pousser même ce politicien au caractère bien trempé à admettre qu’il est battu, ce qu’il fait finalement vers 1 heure du matin.

Dans les rues, la foule a grossi, de la musique retentit et des gens dansent pour célébrer l’événement.

A l’intérieur du QG de campagne de Nicușor Dan, les collaborateurs et les responsables politiques s’étreignent. Dans l’un des salons privés de l’étage, réservés pour la nuit, il y a des bouteilles de champagne et des cartons de pizza, mais Nicușor Dan ne veut pas y toucher.

A la place, il explique aux journalistes rassemblés dans une salle de presse qu’il a l’intention de fêter l’événement en dormant un peu.

Cet article a d’abord été publié par POLITICO en anglais et a été édité en français par Jean-Christophe Catalon.

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