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Comment le monde a appris à ne plus s’en faire et à aimer l’IA

February 12, 2025
in News
How the world stopped worrying and learned to love AI
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PARIS — Les dirigeants dans le monde ne craignent pas que l’intelligence artificielle entraîne l’extinction de l’humanité ou qu’elle soit utilisée à mauvais escient par des terroristes.

Ils semblaient beaucoup plus préoccupés par le fait de ne pas gagner la course mondiale à l’IA, lorsqu’ils se sont réunis au Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle qui s’est tenu à Paris cette semaine.

Le président français Emmanuel Macron, le vice-président américain JD Vance, le Premier ministre indien Narendra Modi, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le ministre britannique de la Technologie Peter Kyle ont tous mis l’accent sur l’innovation et l’investissement dans leurs discours lors de l’événement.

Les craintes sur la sécurité, érigées en priorité lors de deux précédentes éditions au Royaume-Uni et en Corée du Sud, ont été à peine évoquées. La déclaration finale du sommet français ne mentionne la sécurité que trois fois. Les Etats-Unis et le Royaume-Uni ne l’ont même pas signée.

Au lieu de cela, les responsables politiques ont vanté les mérites d’investissements massifs et promis une réglementation allégée.

“Je ne suis pas ici pour parler de la sécurité de l’IA, je suis ici pour parler de l’opportunité de l’IA”, a souligné JD Vance.

“Ce sommet est axé sur l’action, et c’est exactement ce dont nous avons besoin en ce moment”, a ajouté Ursula von der Leyen, avant d’annoncer la mise en œuvre d’un plan d’investissement de plusieurs milliards d’euros.

Changement de cap

Ce changement de pied, passant de la sécurité et la gouvernance à la conclusion de deals et le développement d’entreprises, a mis du temps.

La France avait volontairement qualifié l’événement de sommet “pour l’action”, ce qui contraste fortement avec l’édition britannique sur la “sécurité” à Bletchley Park en novembre 2023, au cours duquel les grandes entreprises de la tech se sont engagées à mettre en place des règles en ce sens.

“Nous avons réduit au minimum” les références au sommet de Bletchley, a reconnu un responsable français. Cela a eu un coût, puisque le Royaume-Uni a décidé de ne pas signer la déclaration de Paris.

Le timing a également joué un rôle, avec une série d’annonces chocs liées à l’IA dans les semaines précédant le sommet, mettant en lumière la course mondiale entre les Etats-Unis, la Chine et l’Union européenne.

Le plan de 500 milliards de dollars du président américain Donald Trump pour les infrastructures d’IA et le détricotage des règles de sécurité mise en place par son prédécesseur marquent la détermination des Etats-Unis à gagner la course à l’intelligence artificielle. Quelques jours plus tard, les marchés ont effacé des milliards de dollars en Bourse pour les entreprises d’IA, lorsqu’un concurrent chinois a montré qu’il pouvait également développer des modèles mais à plus bas coût.

JD Vance a exhorté les pays européens, qui sont les premiers à réglementer cette technologie, à aborder “la nouvelle frontière de l’IA avec optimisme et non avec inquiétude”.

Les réalités politiques à Bruxelles ont également changé.

Ursula von der Leyen concentre désormais ses efforts à la relance de la croissance économique de la région, qui est en perte de vitesse. Le déploiement de l’IA est une priorité absolue pour atteindre cet objectif.

“Le leadership mondial en matière d’IA reste à conquérir”, a déclaré la présidente de la Commission lors de son discours à la cérémonie de clôture. “L’Europe est ouverte à l’IA et aux affaires”, a-t-elle posté sur Bluesky mardi soir.

Bien que JD Vance ait critiqué les “règles internationales onéreuses” de l’UE sur le numérique, qui, selon lui, étouffent l’innovation et créent des obstacles inutiles pour les entreprises américaines, von der Leyen et lui sont beaucoup plus alignés sur la question de l’IA. Alors que le vice-président américain a demandé des règles qui n’étranglent pas ce secteur en plein essor, la cheffe de l’exécutif européen a promis que l’UE réduirait les formalités administratives.

La vice-présidente de la Commission chargée de la Souveraineté technologique, Henna Virkkunen, s’est également rendue à Paris, promettant de rendre le cadre réglementaire de l’UE plus “favorable à l’innovation”.

Elle s’est engagée à ce que les règles relatives à l’IA et au numérique fassent partie de l’effort plus général de simplification de la réglementation prévu par l’UE.

“Je prends également très au sérieux les critiques que nous recevons” de la part des petites entreprises et du secteur, “selon lesquelles nous avons trop de bureaucratie”, a-t-elle ajouté.

Cela ne signifie pas que l’UE abandonne ses règles, von der Leyen ayant mentionné le nouvel AI Act comme un ensemble unique de règles de sécurité pour l’Union. Mais son annonce de débloquer des dizaines de milliards d’euros pour la puissance de calcul, essentielle à l’IA, n’est pas passée inaperçue.

Emmanuel Macron, quant à lui, a profité du sommet pour annoncer un investissement de 109 milliards d’euros dans l’IA au cours des prochaines années.

Le président français a également souligné la nécessité pour l’UE de devenir un leader dans les applications d’IA lors d’un dîner qu’il a organisé lundi soir, entouré de JD Vance, du patron d’OpenAI Sam Altman, et de hauts responsables venus du monde entier, y compris de Chine.

Les invités ont peu fait référence aux questions de sécurité, à l’exception de Meredith Whittaker — une chercheuse en éthique de l’IA et dirigeante de la fondation derrière l’application de messagerie chiffrée Signal —, qui a souligné la nécessité de protéger la vie privée.

La foule du risque existentiel

Le changement de ton des responsables politiques a été bien accueilli par le secteur de l’IA, surtout si l’on considère la lourdeur de l’examen réglementaire auquel certaines entreprises, comme OpenAI, pionnière des chatbots, ont été confrontées en Europe.

Les dirigeants d’OpenAI ont d’ailleurs souligné le tournant politique lors d’une réception pour les journalistes en marge du sommet, même s’ils ont tempéré que les questions de sécurité devaient encore être abordées et que la confiance dans l’IA devait être renforcée.

“Mais nous devons aussi être prêts à accueillir à bras ouverts cette innovation, car le plus grand risque est peut-être de passer à côté des opportunités économiques qui découlent de cette technologie”, a déclaré à la presse Chris Lehane, responsable des affaires internationales d’OpenAI.

Au milieu de cet enthousiasme ambiant, une voix discordante s’est toutefois élevée : il s’agit du PDG d’Anthropic, Dario Amodei, qui a déclaré dans un communiqué que “les conversations internationales sur l’IA doivent davantage prendre en compte les risques croissants de la technologie en matière de sécurité”.

Les entreprises du secteur ont publié des mises à jour de leurs règles de sécurité au cours de la semaine, comme elles s’y étaient engagées lors d’un sommet sur le sujet qui s’est tenu à Séoul en mai dernier.

Elles n’ont toutefois pris aucun nouvel engagement, ce qui a alarmé ceux qui s’inquiètent des risques existentiels de l’IA. Max Tegmark, président de la Future of Life Foundation, spécialisée sur les dommages potentiels de l’IA, a qualifié la déclaration finale d’“énorme pas en arrière”.

“En fait, c’est une remise en cause du consensus de Bletchley”, a-t-il déclaré, comparant l’événement de Paris au sommet de 2023.

Les organisations de défense des droits numériques ont également exprimé leur mécontentement face à l’approche plus souple adoptée par les responsables politiques à l’égard des entreprises.

L’EDRi, un groupe de défense des droits numériques basé à Bruxelles, critique la décision de l’UE d’inclure l’AI Act dans son projet de simplification réglementaire.

“Avec cela, [Virkkunen] alimente la dérégulation, soulage les entreprises américaines et technologiques, tout en ruinant les quelques, mais difficilement arrachées, victoires de la société civile en matière de droits de l’homme dans l’AI Act”, tacle Blue Duangdjai Tiyavorabun, policy advisor à l’EDRi.

Le représentant du Royaume-Uni au sommet français, Peter Kyle, s’est montré moins inquiet, soulignant que le nouveau gouvernement travailliste (qui n’était pas au pouvoir lors du sommet de 2023) met l’accent sur la croissance.

“Je pense que la chose à faire est de comprendre quel est l’objectif de la sécurité”, a-t-il estimé.

“Ma critique du sommet de Bletchley était qu’il était centré à 100% sur la sécurité”, a-t-il poursuivi. Depuis, le nouveau gouvernement “a dépensé énormément d’énergie pour rééquilibrer les choses de manière à ce que […] maintenant que l’aspect sécurité est réglé […] nous appliquions cette sécurité.”

Cet article a d’abord été publié par POLITICO en anglais et a été édité en français par Jean-Christophe Catalon.

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